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Communication animale, éthologie, relation humain-animal, animaux domestiques et sauvages

communication animale ethologie 01La relation entre l'homme et l'animal est en pleine mutation, l'éthologie scientifique est devenue une source de connaissances incontournable pour tout propriétaire d'équidé(s) ou tout pratiquant soucieux du bien-être animal. En complément, les Sciences de l’équitation sont venues plus récemment répondre aux questions éthiques qui se posent lors de l'utilisation des équidés en général et dans les pratiques équestres en particulier et dans la communication animale interactive humain/animal.

 

Lorsque nous parlons de communication, nous pensons souvent aux humains. Mais la communication ne se résume pas à la parole et les humains ne sont pas les seuls êtres à pouvoir communiquer.  On sait aujourd’hui qu’un animal pense, qu’il ressent la douleur,  qu’il a des émotions, qu’il peut ressentir ce que nous ressentons: animaux de compagnie, animaux sauvages ou animaux d’élevage. Le temps ets venu de considérer l’animal en tant qu’être. De ce postulat et empirisme découle le positionnement de principe qu'il est possible d’établir une communication non verbale avec les animaux, de recevoir des messages d’eux et de leur en transmettre par une forme de "télépathie".  C’est de ce constat qu’est née la communication animale ou communication animale intuitive. A ne pas confondre avec la communication éthologique, une approche plus scientifique et répondant à des protocoles.

Ethologues, chercheurs, vétérinaires comportementalistes ont ainsi profondément exploré et permis une évolution qualitative dans le comportement et le travail des équidés, leur mise en pratique dans le domaine du développement personnel et professionnel. La médiation par le cheval et le développement de la personne ont ouvert les pratiques et démarches de médiation équine telles que l'Hippothérapie, l'Equithérapie, l'Equitation adaptée - Equicie. Ces recherches théoriques bénéficient également à l'enseignement de l'équitation sportive et de loisir, ainsi qu'au tourisme équestre.

Transmettre et promouvoir une approche consciente, Ethologie scientifique et mieux-être des équidés

Le terme Ethologie est issu de deux mots grecs: «ethos» qui signifie «mœurs» et «logos» qui signifie «science». Etymologiquement il s'agit donc de la «science des mœurs». Ce qui découle alors de chacune de nos interactions avec l'animal nécessite d'être conscientisé afin d'évoluer vers une relation humain-animal apaisée tant dans les pratiques quotidiennes que dans les activités sportives ou de loisirs, montées ou non montées.

aneL’objet de l'éthologie - discipline scientifique - est l'étude du comportement des animaux, y compris celui de l'homme, dans des conditions de vie données et variables (milieu naturel, conditions domestiques, en captivité, lors de tests,...), comportements, causes des comportements et fonctions des comportements. Les Universités dispensent des formations théoriques à cet effet et partique par l'observation méthodique des animaux en liberté, en semi-liberté ou dans un cadre domestique.

La recherche en éthologie équine est pour sa part toute récente. Des chercheurs au XXème siècle ont commencé à étudier les espèces sauvages (zèbre cousin du cheval) mais le cheval, animal domestique, n'a été l'objet d'étude que dans les années 70 principalement aux Etats-Unis par l'etude des groupes de chevaux sauvages.Puis au terme de 3 années d'observations sur une population de 300 poneys New-Forest (près de 4000 heures de travail) l'anglaise Stéphanie Tyler a présenté une étude inovante. En 1974 en France, Patrick Ducan et son équipe de chercheurs de la station biologique de la Tour du Valat en Camargue, ont lancé un programme d'observation quotidienne de chevaux en liberté qui a duré dix ans.Les premières thèses date donc seulement de la fin du siècle dernier. La psychologie du cheval n'est donc que très peu connue et 60% de son mode de pensée et de ses moyens de communication restent aujourd'hui à découvrir. Pour les poneys, les ânes et les mules, les connaissances demeurent encore plus aléatoires et l'apprentissage des ânes et hybrides, vu d'un point de vue scientifique, fait actuellement l'objet de recherche d'informations.

La prise en charge fonctionnelle des comportements "gênants" et des troubles du comportement des animaux domestiques s'appuie sur l’éthologie vétérinaire, approche et pratique récente, qui est différente de la zoopsychiatrie en ce sens qu'elle s’appuie sur les données étayées par des travaux scientifiques d’observation, à laquelle s'ajoute une approche fondamentalement clinicienne: le « comportementalisme ». Ce dernier est un ensemble d’outils et de méthodes d’intervention techniques multiples et créatifs et...  constamment remis en cause.

Comme il est très difficile d'obtenir le bien-être des équidés dans le cadre de la domestication, encore plus dans le cadre de l'enseignement des sports équestres aux débutants: lenjeu en ce XXIème siècle est de développer une notion de relation équitable, qui tienne compte de l'éthogramme des équidés, leur accorde un minimum de liberté et de vie sociale, respecte leur âge et leurs capacités physiques pour leur éducation comme pour leur dressage. Le "mieux-être" (1) de l'animal devient le défi d'une nouvelle éthique professionnelle pour favoriser un travail sans stress ni contrainte physique et offre à l'animal des conditions d'hébergement adaptées à ses besoins élémentaires d'espace.

C'est à partir de cette approche et de cette mise en oeuvre que peut, sans trop de biais cognitifs, se développer une communication animale satisfaisante et respectueuse, de soins efficace (ex: shiatsu equin et animal domestique, osteopathie, approche holistique,...) et ouvrir un champ fabuleux aux pratiques de développement personnel, de connaissance de soi, de thérapie, de coaching et de loisirs épanouissant et harmonieux.
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(1) Les définitions du bien-être animal sont multiples, mais un consensus des scientifiques s'est établi autour des 5 besoins fondamentaux proposés par le Farm Animal Welfare Council en 1992, à savoir : absence de lésion et de maladie, absence de stress climatique ou physique, absence de faim, de soif et de malnutrition, absence de peur, possibilité d'exprimer des comportements normaux. L'OIE (Organisation Mondiale de la Santé Animale) précise également ce qu'elle entend par bien-être et la manière dont un animal évolue dans les conditions qui l'entourent. Elle est considérée comme satisfaisante si les critères suivants sont réunis : bon état de santé, confort suffisant, bon état nutritionnel, sécurité, possibilité d'expression du comportement naturel, absence de souffrance telles que douleur, peur ou détresse..." En ce qui concerne les équidés, les paramètres émotionnels et comportementaux sont souvent les premiers qui apparaissent, mais ce sont aussi les plus délicats à interpréter... L'évaluation comportementale nécessite donc une formation spécifique dispensée dans un cadre scientifique, comme celle de l'Université de Rennes qui permet d'évaluer les paramètres sanitaires, physiologiques, biochimiques, comportementaux et émotionnels de l'animal.
source: https://www.equiref.com/
bibliographie: https://www.equiref.com/bibliographie

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